27 septembre 2006

Nouvel extrait

Le temps passe encore, mais j’oublie cette notion. Elle est devenue aussi superflue que celle d’espace, que faire l’effort de la syntaxe, que penser à demain. Je m’endors plus souvent, me sens de plus en plus fatiguée. Je végète. Par moments, des douleurs me traversent, plus vives que des coups de poignard, ou bien de lancinants maux de tête ne cessant qu’aux portes de l’épuisement. Ces douleurs se font plus fréquentes, elles naissent dessous mes plaies, débondent le long de ma colonne vertébrale. Mais finalement, j’ai plus peur que je n’ai mal. J’aimerais revoir le jour, me souvenir du vrai ciel, un ciel de plomb avant l’orage, un autre ciel que ce plafond ersatz de ciel azur et que ces murs blancs à pleurer.

J’oublie mon ancien corps, je ne veux plus me souvenir si Marion Deshayes fut belle ou non. Ce corps nu que je peux désormais voir me dégoûte, amaigri et livide qu’il est, tout entier traversé par d’épaisses cicatrices. Les tuyaux entrent dedans comme dans une machine délabrée, les aiguilles le percent de toute part et des liquides le traversent produisant un bruit sale, tel un vulgaire égout. L’enveloppe est déchirée. Incognito passe dessus son regard débonnaire, je n’en éprouve aucune gêne. Ma nudité est à lui, je la lui laisse, je n’en veux plus.

19 septembre 2006

Comment se procurer Une Terre de Trop?

Pour répondre à la demande de nombreuses personnes, je rappelle ici les différents moyens de se procurer le livre Une Terre de Trop.

Caractéristiques
Gérald RUAULT
Une Terre de Trop
Editions Bénévent
ISBN 2-7563-0175-2

326 pages
20,50 euros


En librairie :
De nombreuses librairies proposent le livre en rayon:
- la librairie du Centre Leclerc à
Cogolin
- la librairie de Cogolin
- la librairie Expression de Sainte-Maxime
- la librairie Rencontre à la Croix-Valmer
Partout ailleurs en France, vous pouvez commander le livre en librairie ou à la FNAC (distributeur: Casteilla). Sa distibution est nationale et si le libraire ne le possède pas, il pourra le commander facilement au distibuteur dans des délais rapides.

Par internet:
Via les enseignes ultresécurisées que voici:









Par l'auteur
- téléphone (06.09.99.05.09 ou 04.94.54.71.74)
- courrier (9 rue Blaise Pascal 83310 COGOLIN)
- mail (gegdred@wanadoo.fr)
Sur simple demande, en joignant un chèque
libellé à l'auteur (20,50 euros + frais de port), je vous adresserai un exemplaire du livre par la poste.

A la salle d'exposition de Ramatuelle:
Durant tout l'été, le livre y est proposé. C'est aussi l'occasion de découvrir des oeuvres d'art originales exposées dans cette très belle salle ( des scultures africaines durant tout le mois de juillet par exemple).

28 août 2006

Une Terre de Trop sous le signe du Coq...

Le 2 et 3 septembre 2006 sur la Place de la Mairie à Cogolin, j'ai participé à la fête du Coq. Accueilli par l'équipe de l'ACRETE DU COQ, bercé (?!) par la voix de Gérard Lenorman, parfumé à la saucisse grillée de Bad Wilbad, ennivré par la bière allemande coulant à flot, c'est en tout convivialité que j'ai dédicacé le livre à cette occasion. J'en profite d'ailleurs pour remercier Monsieur le Maire Jacques Sénéquier ainsi que Monsieur Marchand, adjoint à la Culture, pour leur soutien.



21 août 2006

La Croix-Valmer, l'écriture, l'enfance...

C'est avec une émotion toute particulière ( et grâce à Claire Busser ) que j'ai présenté Une Terre de Trop à la Croix-Valmer, village où j'ai passé mon enfance, où j'ai grandi et en même temps que moi ma passion de l'écriture... A noter que cette rencontre s'est faite dans le cadre de l'exposition des professeurs de la Maison des Arts parmi lesquels l'illustre sculpteur Michel Mourier qui obtint en 2000 le Grand Prix de Rome. Merci à eux pour leur accueil et leur générosité. Le fait de confondre ainsi les supports artistiques amène, selon moi, une excellente vision de ce que l'art peut procurer en terme de plaisir et d'émotions.

Samedi 26 Août 2006 à la Salle des Fêtes
à partir de 18h00.




L'exposition des professeurs de la Maison des Arts a exceptionnellement ouvert une page sur la littérature.

(cliquez sur l'image pour agrandir)

6 août 2006

Nouvelle rencontre à Cogolin

Leclerc aime la culture...
Une nouvelle rencontre s'est déroulée à Cogolin le lundi 14 Août 2006 à l'Espace Culturel du Centre Leclerc à Cogolin de 10h à 13h et de 16h30 à 19h30. Le livre a été présenté à l'intérieur même de l'Espace Culturel... Merci à Nicole Simonet pour s'investir autant afin que la culture et l'art s'expriment en ces lieux, ainsi qu'à Monsieur Faraco, directeur du Centre Leclerc.




17 juillet 2006

2ième salon du livre d'Entrecasteaux

Le 23 juillet 2006, j'ai participé au 2ième salon du livre d'Entrecasteaux organisé aux pieds du magnifique château surplomblant ce village médiéval. Cette manifestation culturelle unique dans le centre Var a accueilli une trentaine d'auteurs dont le Papet de France Bleue Provence, figure de proue de cette radio.



PORTFOLIO


Ci-dessus, les photos de la journée à Entrecasteaux, hélas interrompue par un orage dantesque...



16 juillet 2006

Présentation du livre à Cogolin

J'ai eu l'honneur de présenter Une Terre de Trop à Cogolin le lundi 17 juillet 2006 au Centre Leclerc, lors d'une toute nouvelle manifestation organisée par l'Espace Culturel du magasin. Pour la première année, le Centre Leclerc a mis en place une rencontre entre 17 auteurs et le public du magasin : une belle initiative pour une enseigne qui semble attacher beaucoup d'importance à la culture... Et ce fut pour moi l'occasion de me présenter en tant qu'écrivain à Cogolin, ville dans laquelle je réside depuis bientôt dix ans.

DETAILS:
17 Juillet 2006
Galerie du Centre Leclerc - Cogolin
De 10h00 à 20h00

Photo : Une Terre de Trop au rayon NOUVEAUTES
du Centre Leclerc de Cogolin



Article paru dans Var-Matin le 21 juillet 2006
(cliquez sur l'image pour l'agrandir)



3 juillet 2006

Une Terre de Trop passe à la télé


Découvrez sur TV AZUR, la chaîne du Golfe de Saint-Tropez diffusée sur internet, un reportage autour de la sortie du livre Une Terre de Trop. La diffusion est aujourd'hui disponible en lecture ou en téléchargement... A vos souris!

26 juin 2006

Le livre disponible sur Alapage et Fnac





Chers internautes, vous pouvez désormais commander le livre sur le site Alapage, (un clic ici pour accéder à la page) l'un des tout meilleurs sites de vente en ligne de livres, cd, dvd... A noter que ce site est ultrasécurisé et propose très souvent la gratuité des frais d'envoi. N'hésitez surtout pas à poster vos commentaires à partir du site Alapage pour par exemple donner un avis sur le livre...









C'est fait, le livre est aussi référencé Fnac. Et c'est ici que ça se passe!

25 juin 2006

Votre avis sur le livre

Ce blog se doit d'être vivant, c'est toute la base de ma démarche: qu'il y ait une vie autour du livre, une histoire. Vous pouvez donc nourrir cette histoire en donnant votre avis ici-même (clic sur : links to this post). Mais faites attention par rapport à ceux qui n'ont pas lu le livre : surtout, ne dévoilez rien !!

21 juin 2006

Rencontre en musique à Ramatuelle











"Une Terre de Trop" a été présenté à Ramatuelle le mercredi 21 juin sur la Place du Village en marge de la Fête de la Musique. La signature du livre s'est déroulée aux sons d'une entraînante musique provençale et je remercie tout ceux qui ont porté attention à mon livre ce soir-là. Merci également à Patricia Amiel qui fut à l'origine de la manifestation, Bruno Quivy, Nadine Salvatico, Florence Berny, Marge Cassar, ainsi qu'à tous ceux qui ont aidé à l'organisation de cette rencontre. Il me tenait vraiment à coeur de présenter à Ramatuelle, où l'on me connait surtout pour mon travail auprès des enfants, cette autre facette de ma personnalité.



Article paru dans Var-Matin

cliquer sur l'image pou agrandir


8 juin 2006

A l'attention des libraires

Les Editions Bénévent sont désormais distribuées par le groupe Casteilla. Avec plus de 150 éditeurs à son actif, Casteilla est un des grands distributeurs français (à ne pas confondre avec les Editions Casteilla, spécialisées dans le scolaire, et qui font partie du groupe Casteilla).
Messieurs les libraires, vous pourrez donc passer commande chez Casteilla si vous le souhaitez pour obtenir le livre. Si toutefois Casteilla était en réapprovisionnement, vous pourriez également commander le livre chez l'Editeur qui est tout aussi disponible et réactif. Vous pouvez également commander par Dilicom, base de données équivalente à Electre mais permettant à la fois la consultation et la commande immédiate des ouvrages. Cette solution offre aussi une excellente réactivité, ce qui est le mot d'ordre de chacune de ces démarches.

27 mai 2006

Extrait

Je veux une carte, un repère, le témoignage du temps qui s’égraine. J’en ai assez de ce ciel. Je veux savoir quand je dors, quand je suis éveillée, quand j’attends et depuis combien de temps l’oiseau est reparti. Il me faut les aiguilles, il me faut un tic-tac.

Je bouge enfin la tête, de quelques centimètres vers la droite. Le point de mire est le même, ce bleu limpide d’un vaste champ de torpeur, cette quiétude insupportable… J’en ai la nausée. Je ferme les yeux et je pleure. Je pleure à l’intérieur, un hoquet me fait vomir, je vomis dans ma gorge, je gémis de douleur. J’ignore si ce coma est illusion ou réalité, si je vis tout de l’intérieur, dans mon esprit, un phare éteint au milieu de la violence des abymes. ça peut durer des heures, des secondes, des minutes, tout y est confondu, tout semble déjà vécu. Consumé. ça aura pu durer ce que dure une vie, juste ce que dure un souffle, ce que met le cerveau à se nourrir en oxygène ou bien à crever en séchant au milieu des cendres et de la terre. Tout est déconnecté, abscons et uniforme. J’abandonne ma tête des quelques centimètres possibles, éreintée par cette lutte ineffable. Dans mon champ de vision surgit soudain une silhouette. Celle, gracile d’une fillette blonde.

15 mai 2006

La couverture du livre




Voici la couverture du livre. Cette couverture est le fruit d'un travail collectif. A partir d'une photo que j'ai prise, l'inventivité et le sens artistique d'Eva Delarbre en ont permis la réalisation. C'est elle qui a eu, entre autre, la belle idée des ailes. Je dois également beaucoup à la technique et la perspicacité de Frédéric Veylon. Aux manettes du célèbre logiciel Photoshop, c'est un peu Petrucciani, il est impressionant. D'ailleurs, si vous avez un jour besoin d'un infographiste qualifié, n'hésitez pas, contactez-le. J'en profite d'ailleurs pour les remercier tout deux, j'ai trouvé ce côté "artisanal" très sympa pour la réalisation de la couverture, j'espère que cela portera chance au livre... Enfin, je remercie les Editions Bénévent qui m'ont laissé libre champ pour "créer" cette couverture.

Découvrez la Quatrième de couverture

Je suis morte un 11 octobre, brûlée vive dans mon véhicule, sur une petite route départementale. Je m’appelais Marion Deshayes. Je suis morte seule parce que j’ai vécu seule une vie fugace pleine de chair et de parfums légers. Mais alors qui sont ces gens ? Pourquoi suis-je enfermée dans ce qu’ils appellent la capsule ? Et à la question fondamentale « suis-je vraiment morte ? » s’est substitué ce doute effroyable : « ai-je vraiment existé ? »

Le véhicule de Marion Deshayes quitte la route et s’embrase, c’est l’instant Tornado, celui où sa vie entière va prendre un incroyable tournant. Quand un mystérieux homme en blanc l’extrait des flammes et lui promet un long voyage, elle ignore s’il la conduit au paradis ou bien si elle doit s’attendre à vivre l’enfer sur terre.
Son père Samuel, photographe désabusé, va se lancer à sa recherche et à travers elle, à la recherche du père qu’il n’a jamais été.

Dans son premier roman, un récit à deux voix ésotérique et troublant, Gérald Ruault met en scène le mécanisme de la folie humaine, nous livrant une histoire où se mêle violence, religion et manipulation mentale.

A travers ses deux personnages principaux, une femme au destin tragique et un père rongé par les remords, il revisite l’origine du monde en transformant l’histoire d’Adam et Eve, et nous entraîne dans les dérives de la société moderne, terrains de jeux de nouveaux dieux fous à lier.

12 avril 2006

Les personnages : Marion Deshayes

"Je suis morte un jour de pluie parce que j’adorais la pluie. Quand j’étais petite, je me cassais toujours la figure en glissant dans les flaques d’eau.

Marion Deshayes. C’est comme ça que je m’appelais.

Il m’était arrivé d’entendre des témoignages de gens ayant vécu des expériences de mort clinique ou de comas profonds. Certains disaient avoir traversé l’au-delà ou survolé leur propre corps pendant de longues minutes : leur récit m’avait toujours paru grotesque. De même que la religion, chimère bardée de légendes pittoresques, dictature lénitive affirmant qu’il n’existe qu’un seul Dieu, et que ce Dieu aime les Hommes, les protège tout en permettant qu’ils s’autodétruisent sauvagement à coups de machettes, de winchester, de gaz moutarde et de bombe atomique.

Je ne crois en rien et je suis morte toute seule parce que j’ai vécu toute seule, au milieu d’autres créatures qui pensaient pouvoir planter des drapeaux sur mon corps, voler des bouts de moi, des pigments. J’ai vécu toute seule une vie fugace pleine de chair, de sperme et de parfums légers, sans jamais me soucier de l’autre. L’autre n’aura été pour moi qu’un prédateur.

Le but de Marion Deshayes sur Terre ? Ne faire que désapprendre et tout réinventer."

Marion et la solitude. Marion et ce passé qui s’efface, se désintègre en quelques heures, en quelques jours. Et l’effroyable doute quant à savoir si cette douleur, cette violence, cette nudité permanente et ces visages qui la scrutent, si tous ces mensonges à répétition, ce n’est pas ça finalement, de mourir.

6 avril 2006

Les personnages : Samuel Deshayes

"Je prends mon appareil, Helena me sourit dans cette lumière blafarde, la peinture sur ses seins a dégouliné. Peu importe, nous échangeons ce long regard comme un sanglot, une accolade, un geste vain pour que tout s’arrête à la seconde. Derrière nous, Sergueï s’assoit, il boit sa bière en silence, je sais très bien ce qu’il pense. J’étais un artiste autrefois, l’homme qu’il aimait, un photographe. J’avalais la lumière, faisait sortir des corps la poésie et leur tristesse. Maintenant, Helena écarte les cuisses, je peux commencer à faire ce que je sais faire dans cette vie, ni de mieux ni de pire. Je prends des photos d’elle pendant une vingtaine de minutes, des photos crades de sourires fades, Sergueï est blanc comme un linge. Moi, j’ai déjà tout broyé dans mon cerveau, l’art, la poésie, le langage du corps, tout est déjà tellement loin.
Je m’appelle Samuel Deshayes. "
Samuel est photographe de charme. Marié à Florence Deshayes de qui il est séparé, il mène une vie dissolue entre aventures passagères et relations ambigues. Ancien artiste désabusé, homme égoïste, père fantôme, il voit sa vie basculer le jour où son beau-frère Alain vient lui annoncer l'accident de sa fille Marion, qu'il n'avait pas revue depuis quatre ans. Peut-on changer de vie comme le serpent quitte sa peau morte? Quand on décide de repartir à zéro, ceux que nous avons blessés nous en accordent-ils le droit?

5 avril 2006

Un roman à deux voix


Une Terre de Trop suit l'histoire des deux personnages principaux, en alternance d'un chapitre à l'autre. Le livre débute avec Marion Deshayes au volant de son véhicule, quelques minutes avant un terrible accident. Puis Samuel Deshayes, son père, fait son apparition dans le chapitre suivant. Suite à quoi l'on suit l'évolution des deux personnages à tour de rôle, avec un léger décalage temporel... Par exemple, Samuel apprend l'accident de sa fille alors que Marion entre à peine dans son véhicule. C'est ce mode de récit "en parallèle" de deux histoires étroitement liées que j'ai choisi pour vous raconter cette histoire, et ce procédé vous réserve bien des surprises...

28 mars 2006

Lisez le début du livre...

L’histoire du monde commence ainsi. Adam et Eve. La Genèse. Tout prend racine dans cette violence inéluctable de ce que nous sommes, avec toujours ce goût du sang et cette même vocation de la destruction.

*

Je ne me souviens plus quand tout a commencé. Ce devait être en été, dièse temporelle entre les lignes de cette vie trop sage, la canicule et la sueur. Des envies d’être une autre pour une fois, oui, un besoin furibond de me mettre à nue à mon tour. Ou bien c’était en hiver, la saison lente, devant les feux de cheminée, me découvrant cette soudaine passion pour l’enfer.

A vrai dire, je ne sais plus, je ne veux même pas savoir, même pas comprendre : tout a commencé et les saisons n’auraient rien changé, que ma foutue volonté et rien d’autre.

Je suis Marion. Marion Deshayes.

Il est trop tard pour faire demi-tour, pour retourner dans l’autre peau. Ce doit être moi ce reflet, ce visage dans le rétroviseur, ce doit être moi cette fille-là désormais. J’appuie sur l’accélérateur, j’ai hâte de rejoindre mon amant, fantôme de peau qui hante mon esprit. Ce soir, je vais m’introduire sous son drap, faire comme si de rien n’était, oublier la petite fille et les s’il-vous plait. Marion Deshayes, ça vous dit quelque chose ?

Je ne le sais pas mais dans deux heures, je plongerai dans l’abyme, une fosse sans fond qui va s’ouvrir sur cette route. Je serai avalée par la terre, ensevelie, enterrée vivante. Quelle heure est-il ? Les phares surgissent des virages, les mots dans mon esprit, éblouissants de bon-sens. Nous ne sommes que des corps, rien n’a autant d’importance que le plaisir. Et que l’oubli.

En roulant vers lui, je m’oublie, j’oublie mon enfance, ma famille. J’oublie d’où je viens.

Devenir un fantôme n’a rien de terrifiant finalement. Je m’habitue à cette idée, tout est logique : dans quelques minutes, je vais franchir le cap. Je vais devenir une autre, égérie de la mort. Le top-model des cicatrices.

21 mars 2006

Présentation de mon éditeur

Dans un premier temps, je souhaitais vous présenter l'éditeur par lequel Une Terre de Trop va sortir. Il s'agit des Editions Bénévent. Un petit clic ici vous propulsera sur le site de cet éditeur.

Ouverture du blog

Bonjour à tous. J'ouvre par ce premier post le journal d'Une Terre de Trop. Je tiendrais ce blog durant les quelques mois à venir précédant la sortie d'Une Terre de Trop. L'occasion pour moi de partager avec vous cette excitation qui est la mienne, et de livrer une part secrète de cette force étrange qui me pousse à écrire depuis mon plus jeune âge.